Les ingrédients d’un bon vin
Le domaine n’est pas là par hasard. Pour faire un grand terroir viticole il faut 3 éléments : une géologie et un sol d’exception ; un microclimat chaud et sec ; et des pratiques humaines.
Au cœur de la Normandie
Le domaine est placé dans le bassin Parisien. Comme le bassin est une superposition de dépôts calcaires concentriques, plus vous vous approchez du centre, plus il y a de strates et les plus récentes en superficie. Plus vous vous éloignez, plus les couches affleurantes sont anciennes. Une des couches les plus anciennes du bassin s’appelle le Bathonien Supérieur : c’est justement celle sur laquelle se trouve le domaine. Cette situation géologique est exceptionnelle et dûe à un effondrement de sol qui a crée une colline exposée sud-est en plein Cœur de la plaine céréalière de Caen ; dans le reste de la Normandie, cette couche est enfouie sous des mètres de sédiments. Ce qui est remarquable, c’est que ce calcaire est en fait le même que celui de la Côte de Nuit en Bourgogne. C’est parfaitement logique, puisque nous sommes diamétralement opposés à la Bourgogne par rapport au centre du bassin parisien…
Un climat idéal
Pour l’aspect climatique, c’est bien sûr ce qui peut le plus faire sourire. Il est vrai que la Normandie n’est pas réputée pour être aride. Sans être aride, le microclimat du domaine est pourtant particulièrement sec. Il n’y pleut que 600mm par an – soit moins que sur les vignobles de Bourgogne. Cela s’explique aisément. A l’Ouest du domaine, se situe le relief de la Suisse Normande, sur lequel se crée un effet de Foen. En passant par-dessus ce relief, les masses d’air humide refroidissent, créant des précipitations abondantes. En redescendant, l’air s’est déshumidifié et se réchauffe alors d’autant plus vite. Ainsi, arrivé sur la colline, le vent est sec et les nuages peu menaçants… Il faut le voir pour le croire mais ma femme qui travaille à Caen à 30Km ne vit pas du tout la même météorologie que moi sur une même journée… Je suis bronzé toute l’année et en tee-shirt dès la mi-mars…
Un savoir-faire unique
Pour ce qui est des pratiques, Gérard le fondateur s’est formé auprès des plus grands en Bourgogne, en Alsace, dans la Loire.
Il a appliqué ce qu’il a trouvé de meilleur pour lui au domaine. Ce dernier a recommencé très petit et de manière expérimentale avec 0.5hectares en 1995, lorsqu’il y avait encore des droits de plantation.
C’est dans un cadre posé par le ministère de l’agriculture que les bonnes pratiques culturales ont été définies, ainsi que les cépages adaptés.
Ca vous dit un peu plus de lecture ?
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